Ces dernières années un intérêt croissant s'est manifesté pour l'étude des répercussions éventuelles
de la dégradation de l'environnement sur la santé de l'homme et pour les techniques de dépistage
des xénobiotiques.
Il semble en fait, que les phanères, et notamment le cheveu, soient d'excellents
indicateurs à l'exposition de substances comme les métaux polluants ou les drogues. De plus, le
cheveu possède des avantages considérables sur d'autres techniques comme la prise de sang ou
l'analyse d'urine ; il est prélevé sans préjudice pour le patient, est aisément conservé, stocké et
rapidement analysé, et enfin, sa croissance continue permet de retracer l'histoire de l'exposition
individuelle alors que les deux autres techniques ne sont valables que pour un temps très court.
Cependant, cette technique relativement nouvelle nécessite encore d'être ajustée et perfectionnée
pour être entièrement valide.
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